Vous cherchez une alternative aux maisons de retraite traditionnelles pour vous-même ou un proche âgé ? La solitude vous pèse et vous souhaitez vivre dans un environnement chaleureux et convivial ? Le coût des EHPAD vous semble trop élevé ?
Eh bien, figurez-vous que les maisons partagées pour seniors pourraient être exactement ce qu’il vous faut !
Notre équipe d’experts en habitat pour personnes âgées a analysé en détail cette solution qui gagne en popularité. Ces colocations pour aînés offrent un équilibre parfait entre indépendance et vie sociale.
Vous êtes prêt à découvrir comment ces lieux de vie peuvent transformer le quotidien des seniors ? Alors, c’est parti !
Qu’est-ce qu’une maison partagée pour seniors exactement ?
Une maison partagée pour seniors, c’est quoi au juste ? C’est un logement où plusieurs personnes âgées vivent ensemble, tout en conservant leur indépendance. Imaginez une grande maison avec des chambres privatives et des espaces communs partagés.
Ces habitats sont nés d’un constat simple : beaucoup de seniors ne veulent plus vivre seuls mais ne sont pas prêts pour un EHPAD. La maison partagée comble parfaitement ce vide.
Réglementées par la loi ELAN du 23 novembre 2018, ces maisons accueillent généralement entre 5 et 10 personnes. Chaque résident dispose de son espace privé (chambre ou petit studio) et partage cuisine, salon et parfois jardin avec les autres.
Vous vous demandez qui peut y vivre ? Ces maisons sont destinées aux personnes âgées autonomes ou semi-autonomes. Elles conviennent parfaitement à ceux qui peuvent encore gérer leur quotidien mais qui recherchent de la compagnie et un cadre sécurisant.
Un point important : contrairement aux EHPAD, ces maisons ne sont pas médicalisées. Les résidents font appel à des services extérieurs (infirmiers, aides à domicile) selon leurs besoins, exactement comme s’ils vivaient chez eux.
Ces habitats sont idéalement situés à proximité des commerces, des transports en commun et des services municipaux. De quoi maintenir une vie sociale active et faciliter les déplacements quotidiens.
Les avantages de vivre en maison partagée : pourquoi faire ce choix ?
Un remède efficace contre la solitude
Savez-vous que près de 2 millions de personnes âgées souffrent d’isolement en France ? La solitude n’est pas une fatalité, et les maisons partagées offrent une solution concrète à ce problème.
En colocation, fini les journées sans parler à personne ! Vous avez toujours quelqu’un avec qui discuter, partager un repas ou regarder votre émission préférée. Cette présence au quotidien est rassurante tant pour les seniors que pour leurs familles.
Les repas sont souvent pris en commun, ce qui crée des moments de convivialité réguliers. Certaines maisons organisent même des activités collectives : jeux de société, jardinage, sorties culturelles… De quoi retrouver une vie sociale épanouissante !
Et la nuit ? Savoir qu’on n’est pas seul en cas de problème apporte un sentiment de sécurité incomparable. C’est un aspect que nos clients mentionnent très souvent.
Des économies substantielles à la clé
Parlons argent, car c’est un aspect crucial. Les maisons partagées sont bien moins coûteuses que les EHPAD. En moyenne, comptez entre 1400 et 1800 euros par mois, tout compris.
Comment expliquer cette différence de prix ? C’est simple : les charges sont partagées entre tous les résidents. Loyer, électricité, chauffage, eau, internet… Tout est divisé, ce qui réduit considérablement les frais pour chacun.
Voici un exemple concret de répartition des coûts mensuels :
Dépense | Coût en maison individuelle | Coût en maison partagée (6 résidents) |
---|---|---|
Loyer | 700-900€ | 500-600€ |
Charges (eau, électricité, chauffage) | 150-200€ | 70-100€ |
Alimentation | 300-400€ | 200-250€ |
Services (ménage, jardinage) | 200-300€ | 50-100€ |
En plus de ces économies, plusieurs aides financières sont disponibles pour alléger encore la facture. Nous les détaillerons plus loin.
Une autonomie préservée dans un cadre sécurisé
Vous tenez à votre indépendance ? C’est tout à fait normal ! Dans une maison partagée, vous conservez votre liberté tout en bénéficiant d’un environnement sécurisé.
Vous gardez votre rythme de vie, vos habitudes et votre intimité. Vous pouvez recevoir vos proches quand vous le souhaitez et sortir sans rendre de comptes à personne.
En même temps, la présence des autres résidents crée un filet de sécurité naturel. Si vous avez un problème, quelqu’un s’en apercevra rapidement. De nombreuses maisons sont également équipées de dispositifs d’alerte et d’accessibilité adaptés aux seniors.
Les tâches quotidiennes deviennent moins pesantes quand elles sont partagées. Faire les courses, préparer les repas, entretenir le jardin… Tout devient plus facile quand on est plusieurs à s’en occuper.
Les aides financières pour alléger le coût d’une maison partagée
Vous vous inquiétez pour le financement ? Sachez que plusieurs dispositifs d’aide existent. Voici les principaux :
L’APL et l’ALS pour réduire le loyer
L’Aide Personnalisée au Logement (APL) peut vous aider à payer votre loyer en maison partagée. Son montant dépend de vos ressources, du montant du loyer et de votre situation personnelle.
Si vous n’êtes pas éligible à l’APL, vous pouvez peut-être bénéficier de l’Allocation de Logement Social (ALS). Cette aide est versée soit directement à vous, soit au propriétaire qui la déduit de votre loyer.
Pour faire une demande, rendez-vous sur le site de la CAF ou prenez rendez-vous avec un conseiller. N’attendez pas, car ces aides ne sont pas rétroactives !
L’APA pour les personnes en perte d’autonomie
Si vous avez plus de 60 ans et que vous rencontrez des difficultés pour accomplir certains actes de la vie quotidienne, vous pouvez demander l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
Cette aide n’est pas soumise à conditions de ressources, mais son montant varie selon vos revenus et votre degré de dépendance (classé de GIR 1 à GIR 4).
L’APA peut financer différents services : aide à la toilette, à l’habillage, aux repas, etc. Elle peut également couvrir certains équipements spécifiques pour adapter votre espace de vie.
L’Aide à la Vie Partagée, une nouveauté prometteuse
Mise en place en janvier 2021, l’Aide à la Vie Partagée (AVP) est spécifiquement conçue pour soutenir l’habitat inclusif, dont font partie les maisons partagées.
Cette aide finance le ‘projet de vie sociale et partagée’ : animation, coordination, régulation de la vie collective, etc. Elle est versée directement à la personne morale qui gère la maison partagée.
Son montant peut atteindre 10 000 euros par an et par personne, en fonction du projet et des besoins. C’est une aide précieuse qui contribue à la qualité de vie dans ces habitats alternatifs.
Comment trouver la maison partagée idéale ?
Vous êtes convaincu par ce mode d’habitat ? Voici comment dénicher la perle rare :
Les critères essentiels à vérifier
Toutes les maisons partagées ne se valent pas. Voici les points clés à examiner avant de faire votre choix :
- L’emplacement : proximité des commerces, transports, services médicaux et lieux culturels
- L’accessibilité : absence de marches, portes larges, salle de bain adaptée
- Les espaces privatifs : taille, luminosité, confort
- Les espaces communs : convivialité, équipement, entretien
- Le projet de vie sociale : activités proposées, sorties, animations
- Les services inclus : ménage, jardinage, courses, etc.
- Le profil des autres résidents : âge, autonomie, centres d’intérêt
N’hésitez pas à visiter plusieurs fois, à des moments différents de la journée. Demandez à rencontrer les résidents actuels pour avoir leur ressenti.
Les ressources pour votre recherche
Où chercher ? Plusieurs pistes s’offrent à vous :
Les Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) de votre ville peuvent vous orienter vers les maisons partagées locales.
Des sites spécialisés comme Colibree, CetteFamille ou Domitys référencent de nombreuses offres de colocation senior.
Les associations dédiées aux seniors comme les Petits Frères des Pauvres ou l’UNCCAS possèdent souvent des informations précieuses.
Enfin, le bouche-à-oreille reste un excellent moyen de découvrir des maisons partagées. Parlez-en autour de vous !
Questions fréquentes sur les maisons partagées pour seniors
Quel niveau d’autonomie est requis pour vivre en maison partagée ?
Les maisons partagées accueillent généralement des personnes autonomes ou semi-autonomes. Vous devez pouvoir gérer la plupart des actes de la vie quotidienne par vous-même ou avec une aide légère.
Si vous avez besoin d’une assistance médicale régulière, c’est possible, mais vous devrez faire appel à des professionnels extérieurs (infirmiers, kinésithérapeutes) qui viendront à domicile.
En cas de perte d’autonomie importante, il faudra peut-être envisager un autre type d’hébergement plus médicalisé. Certaines maisons partagées peuvent toutefois accueillir des personnes en GIR 3 ou 4 avec un accompagnement adapté.
Puis-je garder mon animal de compagnie en maison partagée ?
La réponse varie selon les établissements. De nombreuses maisons partagées acceptent les animaux de compagnie, reconnaissant leur importance pour le bien-être des seniors.
Toutefois, certaines conditions peuvent s’appliquer : taille de l’animal, comportement, propreté, etc. Il est essentiel de clarifier ce point avant de vous engager.
Si vous avez un animal, mentionnez-le dès vos premières recherches pour éviter les déceptions. Certaines maisons sont même spécifiquement ‘pet-friendly’ et en font un argument de vente !
Comment se passe la cohabitation entre résidents qui ne se connaissent pas ?
C’est une question légitime ! La cohabitation entre inconnus peut sembler intimidante, mais elle fonctionne souvent très bien. La plupart des maisons partagées mettent en place un processus de sélection pour assurer la compatibilité entre résidents.
Une période d’essai est généralement proposée (1 à 3 mois) pour vérifier que vous vous sentez bien dans la maison et avec vos colocataires.
Des règles de vie commune sont établies dès le départ : utilisation des espaces communs, horaires, visites, partage des tâches… Ces règles peuvent être ajustées avec l’accord de tous.
Enfin, un coordinateur ou référent est souvent présent pour faciliter les relations entre résidents et résoudre les éventuels conflits.
Est-il possible de créer soi-même une maison partagée ?
Absolument ! De plus en plus de seniors ou leurs familles se lancent dans ce type de projet. Vous pouvez soit transformer votre propre maison pour accueillir d’autres personnes, soit vous associer avec d’autres seniors pour acheter ou louer ensemble.
Cette démarche demande de la préparation : aspects juridiques (bail, convention d’occupation, etc.), aménagements nécessaires, sélection des colocataires, règles de vie commune…
Des associations comme Habitat et Humanisme ou CohabITAge peuvent vous accompagner dans ce projet. Les collectivités locales proposent parfois aussi un soutien pour ces initiatives.
N’oubliez pas que vous pouvez bénéficier de l’Aide à la Vie Partagée (AVP) pour financer le projet social de votre maison partagée.
Les maisons partagées pour seniors représentent une solution d’avenir face au défi du vieillissement. Elles offrent un équilibre idéal entre indépendance et vie sociale, à un coût abordable.
Vous envisagez cette option pour vous-même ou un proche ? N’hésitez pas à explorer les différentes possibilités dans votre région. Une nouvelle vie, plus conviviale et sereine, vous attend peut-être en colocation !